Premier enseignement : plus de la moitié des structures, tous secteurs confondus, ont dû faire face à des surcoûts. S'agissant de la nature de ces derniers, 96 % des structures (soit 1 883) indiquent des surcoûts liés à l'achat d'EPI (masques et gel hydroalcoolique principalement). En deuxième position, avec 69 % des structures concernées, viennent les surcoûts liés à la gestion des ressources humaines. Sans surprise, le coût du renfort en personnel est en tête des réponses ;suivent les frais liés aux heures supplémentaires.
Au total, le montant des surcoûts déclarés par 1 736 structures approche les 20 millions d'euros. En volume financier, 63 % du montant total des surcoûts concerne la gestion du personnel et ils sont deux fois supérieurs aux surcoûts en EPI.
Autre élément préoccupant : 66 % des structures ont déclaré une baisse de leurs recettes, dont 74 % en raison d'une fermeture partielle de leur activité, et 41 % du fait d'une baisse de la participation financière des usagers (les causes pouvant se cumuler). Alors que certaines structures (EHPAD et accueils de jour notamment) vont voir leurs pertes de recettes en partie compensées, d'autres attendent que des mesures financières fortes soient arrêtées (comme les services d'aide à domicile ou les ESAT).